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Cher(e)s Ami(e)s, Nous vous offrons nos Voeux de Bonheur pour cette année 2007
Utilisation des fonds adressés par lassociation au monastère Ngor Ewam Tcheuden à Manduwalla en Avril 2006 (compte à la société générale de Saint Mandé Mairie) Nous tenons
à remercier tous ceux qui nous aident dans les activités
diverses permettant la réunion des fonds nécessaires au
soutien du fonctionnement de ces monastères exilés (voir
programme) et souhaitons que de nouveaux venus puissent y participer
- Retraitants individuels et
autres moines âgés : 1200 euros
Nous attendons que nous vous communiquerons un courrier détaillé de nos protégés nous donnant des précisions sur l'emploi exact de notre virement et quelques mots sur leur vie actuelle. La
souffrance, est immense dans le monde, cependant notre action continue
à privilégier ces 250 exilés à Manduwalla.
En effet leur culture doit survivre entre autre à travers eux.
La
médecine tibétaine est toujours enseignée à
Dharamsala. Livres français (liste non exhaustive) : - L'Art de guérir au Tibet. Editions du Seuil - Le Système médical tibétain. F Meyer. Presses du CNRS -
Plaidoyer pour le Bonheur. Matthieu Ricard L'alimentation
moyenne de ces exilés : Après réflexion et communication du coût des aliments manquants, nous nous engageons, a leur apporter quotidiennement un yaourt et un fruit frais. L'estimation
du coût d'après les prix d'achat en Inde est le suivant
: Complémentation
pour un enfant pour 365 jours = 6,89 euros
Le Tibet souffre toujours beaucoup, regardez le site du Bureau du Tibet ou abonnez vous à sa revue, il est donc capital que nous puissions continuer à soutenir les détenteurs de cette philosophie, toujours en péril dans son pays d'origine. Parfois
on pourrait se poser la question, que font ces enfants toute la journée
?
Au Tibet, le Bouddhisme, les moines, les laïcs sont sinisés. En Inde, à des degrés différents les différente écoles survivent. En Occident, les différentes écoles sont représentées, dans de nombreux Centres. Les difficultés de survie et de développement sont dans les 3 pays très importantes. Au Tibet, l'étouffement de la tradition, est lié à la disparité entre la population tibétaine et la population chinoise colonisante, dans un rapport défavorable aux Tibétains. Cette disparité a 2 origines, la fuite dés l'invasion et la répression communiste chinoise des Tibétains menacés de mort et la continuation de l'exil actuellement pour échapper aux emprisonnements, tortures, camps de travail, et assassinats multiples. L'exil s'oriente dans un premier temps vers l'Inde du nord, qui voit ses réfugiés tibétains augmenter au fil des mois, puis d'autres pays les accueillent avec les difficultés liées à la non reconnaissance du Tibet comme un pays souverain. En Inde, certaines écoles reçoivent une aide leur permettant de conserver leurs traditions. Cependant, même soutenues matériellement, l'implantation en Inde, comme dans tous pays autres que le Tibet aux structures très traditionnelles (consulter les différentes histoires du Tibet) est soumise à une érosion de l'authenticité de la tradition et à bien des risques.
D'autres écoles, éloignées pour certaines des grandes villes indiennes, reçoivent peu d'aide matérielle. Elles représentent toutes, différentes facettes du Bouddhisme tibétain, elles doivent donc survivre et recevoir pour cela également une aide matérielle. C'est le cas de l'école Sakyapa, que nous essayons d'aider dans sa pérennité et plus spécialement, celui de la branche Ngor, exilée dans un petit village aux pieds des Himalayas. En France, de grands enseignements sont donnés. Leur étude, la réflexion à mener, avant ou en les méditant, nécessite pour de nombreux élèves beaucoup de temps et de disponibilité, difficilement compatibles avec une activité professionnelle nécessaire. Malgré l'aide des Maîtres Enseignants, le développement exclusif en Europe du Bouddhisme tibétain associé à la conservation de sa culture serait un leurre et il est de la plus haute importance de soutenir les Tibétains qui en sont détenteurs. Cependant "Le caractère universel du Bouddhisme, le rend flexible à toutes les cultures ". (extrait d' un interwiev de Phendé Rinpoché). La survie du Bouddhisme et de la culture sont quasiment indissociables. L'art pictural (tankhas, mandalas...), l'architecture (stupas...), les chants monastiques tels que l'Occident les découvrent, ont pour essence le Bouddhisme tibétain. Les cultures anciennes sont préservées en partie grâce a différents mécanismes dont ceux institués par l'Unesco. C'est ainsi que nous pouvons encore visiter des pyramides témoignages de 5000 ans d'histoire et de religion, les exemples sont multiples : les Temples grecs... et en France notre Ministère de la culture reste très actif dans l'aide aux monuments classés patrimoine historique incluant les chefs d'oeuvres religieux. Chartres ne bénéficie t-elle pas à juste titre d'un soutien qui lui permet de montrer encore aujourd'hui les traces vivantes de la ferveur et de la connaissance des artistes chrétiens du Moyen Age, savants dans l'art des couleurs, des formes qui aidaient l'homme à se situer dans sa vraie dimension. Pourquoi alors qu'elle survit encore ne pas soutenir officiellement, la tradition tibétaine monastique et laïc sous toutes les formes réglementaires envisageables, tradition dont le message véhiculé est avant tout la pratique de la paix de l'esprit au bénéfice de toutes les créatures vivantes ? La part que nous prenons à ce soutien repose sur de rares bonnes volontés et la charge qui nous incombe dépasse nos seules compétences, nous continuons cependant, mais nous espérons que vous pourrez mieux comprendre l'importance de l'enjeu et participer au soutien : contribution à la nourriture de 250 résidents, et, construction d'un bâtiment d'accueil.
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