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Actualités

Cher(e)s Ami(e)s,

Nous vous offrons nos Voeux de Bonheur pour cette année 2007

 

Utilisation des fonds adressés par l’association au monastère Ngor Ewam Tcheuden à Manduwalla en Avril 2006 (compte à la société générale de Saint Mandé Mairie)

Nous tenons à remercier tous ceux qui nous aident dans les activités diverses permettant la réunion des fonds nécessaires au soutien du fonctionnement de ces monastères exilés (voir programme) et souhaitons que de nouveaux venus puissent y participer

Somme envoyée : 4500 euros (252 466 Indian Rupees)

Répartition comme suit :

- Sakya College : 700 euros (39 000 IR)

- Retraitants individuels et autres moines âgés : 1200 euros

- Nourriture pour Mahakala : 1850 euros

- Nourriture pour Récitants du Soka : 200 euros

- Distribution de 550 euros (soit 100 IR pour chacun des moines )

- Pour chacun des 16 responsables :200 IR

- Pour chacun des hauts Lamas : 700 IR


Grâce à vous nos protégés de Manduwalla peuvent ajouter à leur repas un peu de ce qui leur manquait (fruit et source de calcium). En effet nous avons pu adresser un virement de 7000 euros a cet effet. Cependant le projet construction du dernier étage de l'école n'a pas pu être couvert par nos soins et donc pour l'an 2004 nous gardons le même sans oublier le complément nutritionnel.

Nous attendons que nous vous communiquerons un courrier détaillé de nos protégés nous donnant des précisions sur l'emploi exact de notre virement et quelques mots sur leur vie actuelle.

La souffrance, est immense dans le monde, cependant notre action continue à privilégier ces 250 exilés à Manduwalla. En effet leur culture doit survivre entre autre à travers eux.

La Médecine tibétaine à travers un Film et un exposé des grandes lignes montrant combien corps et esprit sont interdépendants. De nombreux échanges existent aux Etats Unis grâce aux efforts d'une équipe internationale et de Dalai Lama, rien de semblable existe en France d'après nos recherches. Cette modeste soirée permettra peut être de bouche à oreille d'être le détonateur d'une étude commune entre différents scientifiques européens et tibétains

La médecine tibétaine est toujours enseignée à Dharamsala.
Laissons en vous attendant la parole au Dalai Lama sur ce sujet : " La Médecine tibétaine est l'un des plus grands legs de la civilisation bouddhiste du Tibet ; Il s'agit d'un système pouvant contribuer de manière substantielle à la préservation d'un esprit sain dans un corps sain "
Propos en écho à Rabelais, Montaigne… et tant d'autres qui ont bercé notre enfance. Ne laissons donc pas s'éteindre cette science dans notre société si savante et riche de demandes pour soulager la souffrance.

Livres français (liste non exhaustive) :

- L'Art de guérir au Tibet. Editions du Seuil

- Le Système médical tibétain. F Meyer. Presses du CNRS

- Plaidoyer pour le Bonheur. Matthieu Ricard


La question qui se posait, devons nous continuer à soutenir ces 150 résidents exilés ?
De retour du Monastère, l'épouse d'un des responsables : Phendé Rinpoché a observé 2 carences alimentaires majeures ; absence de source de calcium et de fruit frais dans les menus, handicapant la santé des enfants.

L'alimentation moyenne de ces exilés :
le matin : une crêpe de blé sans rien dessus, plus une tasse de thé,
le midi : c'est lentilles et riz,
le soir : un peu de viande, brioches de farine levée cuite à l'eau et un peu de légumes.
Ce qui prouve le bien fondé de ses remarques.

Après réflexion et communication du coût des aliments manquants, nous nous engageons, a leur apporter quotidiennement un yaourt et un fruit frais.

L'estimation du coût d'après les prix d'achat en Inde est le suivant :
Complémentation par enfant par jour
1 yaourt = 6 roupies indiennes = 78 centimes = 0,12 euros
1 fruit = 3.33 roupies = 44 centimes= 0,066 euros
Soit au total : 9.33 roupies = 122 centimes = 0,186 euros

Complémentation pour un enfant pour 365 jours = 6,89 euros
Complémentation pour 150 enfants par jour = 27,90 euros
Complémentation annuelle pour les 150 enfants : 10 183 euros
Si 100 donateurs s'engagent à donner 10 euros par mois, la complémentation peut être réalisée.


Par ailleurs, comme l'an passé des demandes sont en cours auprès d'institutionnels (conseil général et petits frères des pauvres) qui nous ont aussi aidé pour le réfectoire.

Le Tibet souffre toujours beaucoup, regardez le site du Bureau du Tibet ou abonnez vous à sa revue, il est donc capital que nous puissions continuer à soutenir les détenteurs de cette philosophie, toujours en péril dans son pays d'origine.

Parfois on pourrait se poser la question, que font ces enfants toute la journée ?
Voici le déroulement d'une journée :


5 heures du matin : gong et lever
6 heures : méditation de Tara verte (Dolma) pendant une heure, suivie dans le lieu de culte du petit déjeuner (cf ci-dessus)
7 heures à 8 heures : études non accompagnées.
8 heures à 10 heures : Cours d'anglais.
10 heures à 10 heures 30 : tasse de thé.
10h30 à 11h30 : Apprentissage de texte par coeur.
11h30 à 12h : arrêt
12h Déjeuner
13h30 à 15h : Cours de grammaire tibétaine et d'écriture tibétaine
15h thé
15h30 à 16h30 : Récitation des textes appris par coeur.
16h30 à 18h : détente et sport
18h : dîner
19hà21h : étude du soir dans la classe
21hà21h30 : étude individuelle dans le dortoir
21h30 : gong et coucher.


Il y a suivant le calendrier des emplois du temps différents respectant les anniversaires des Maîtres de la lignée Sakyapa ainsi que du Bouddha. On comprend à la lecture de cet emploi du temps que la nourriture équilibrée soit importante afin que l'activité intellectuelle, contemplative et physique soient réalisées harmonieusement. En ce début d'année, essayons de faire un point sur la survie de la culture tibétaine, indissociable du Bouddhisme tibétain.

Au Tibet, le Bouddhisme, les moines, les laïcs sont sinisés. En Inde, à des degrés différents les différente écoles survivent. En Occident, les différentes écoles sont représentées, dans de nombreux Centres. Les difficultés de survie et de développement sont dans les 3 pays très importantes. Au Tibet, l'étouffement de la tradition, est lié à la disparité entre la population tibétaine et la population chinoise colonisante, dans un rapport défavorable aux Tibétains. Cette disparité a 2 origines, la fuite dés l'invasion et la répression communiste chinoise des Tibétains menacés de mort et la continuation de l'exil actuellement pour échapper aux emprisonnements, tortures, camps de travail, et assassinats multiples. L'exil s'oriente dans un premier temps vers l'Inde du nord, qui voit ses réfugiés tibétains augmenter au fil des mois, puis d'autres pays les accueillent avec les difficultés liées à la non reconnaissance du Tibet comme un pays souverain.

En Inde, certaines écoles reçoivent une aide leur permettant de conserver leurs traditions. Cependant, même soutenues matériellement, l'implantation en Inde, comme dans tous pays autres que le Tibet aux structures très traditionnelles (consulter les différentes histoires du Tibet) est soumise à une érosion de l'authenticité de la tradition et à bien des risques.

Temple de Ngor Ewam Tcheu Den à Manduwala

 

D'autres écoles, éloignées pour certaines des grandes villes indiennes, reçoivent peu d'aide matérielle. Elles représentent toutes, différentes facettes du Bouddhisme tibétain, elles doivent donc survivre et recevoir pour cela également une aide matérielle. C'est le cas de l'école Sakyapa, que nous essayons d'aider dans sa pérennité et plus spécialement, celui de la branche Ngor, exilée dans un petit village aux pieds des Himalayas.

En France, de grands enseignements sont donnés. Leur étude, la réflexion à mener, avant ou en les méditant, nécessite pour de nombreux élèves beaucoup de temps et de disponibilité, difficilement compatibles avec une activité professionnelle nécessaire. Malgré l'aide des Maîtres Enseignants, le développement exclusif en Europe du Bouddhisme tibétain associé à la conservation de sa culture serait un leurre et il est de la plus haute importance de soutenir les Tibétains qui en sont détenteurs.

Cependant "Le caractère universel du Bouddhisme, le rend flexible à toutes les cultures ". (extrait d' un interwiev de Phendé Rinpoché). La survie du Bouddhisme et de la culture sont quasiment indissociables. L'art pictural (tankhas, mandalas...), l'architecture (stupas...), les chants monastiques tels que l'Occident les découvrent, ont pour essence le Bouddhisme tibétain.

Les cultures anciennes sont préservées en partie grâce a différents mécanismes dont ceux institués par l'Unesco. C'est ainsi que nous pouvons encore visiter des pyramides témoignages de 5000 ans d'histoire et de religion, les exemples sont multiples : les Temples grecs... et en France notre Ministère de la culture reste très actif dans l'aide aux monuments classés patrimoine historique incluant les chefs d'oeuvres religieux. Chartres ne bénéficie t-elle pas à juste titre d'un soutien qui lui permet de montrer encore aujourd'hui les traces vivantes de la ferveur et de la connaissance des artistes chrétiens du Moyen Age, savants dans l'art des couleurs, des formes qui aidaient l'homme à se situer dans sa vraie dimension.

Pourquoi alors qu'elle survit encore ne pas soutenir officiellement, la tradition tibétaine monastique et laïc sous toutes les formes réglementaires envisageables, tradition dont le message véhiculé est avant tout la pratique de la paix de l'esprit au bénéfice de toutes les créatures vivantes ?

La part que nous prenons à ce soutien repose sur de rares bonnes volontés et la charge qui nous incombe dépasse nos seules compétences, nous continuons cependant, mais nous espérons que vous pourrez mieux comprendre l'importance de l'enjeu et participer au soutien : contribution à la nourriture de 250 résidents, et, construction d'un bâtiment d'accueil.